Ce qu’Amy dit de nous

Tout le monde connait Amy Winehouse. Ou plutot, tout le monde connait la voix d’Amy. Ses chansons ont envahi les ondes au début des années 2000 et il est peu de monde qui ne connaissent pas « Tears dry on their own » ou « Back to Black ».

Mais Amy, c’est bien plus que cette histoire là.

Et c’est encore vraiment bien plus que ce que les tabloïds en ont raconté et que ses relations compliquées.

C’est pour raconter Amy, que cette exposition a été montée. Mais, malgré qu’elle en soit le sujet principal, c’est l’histoire et la sociologie d’une famille qui est le sujet et c’est à travers Amy que nous pouvons l’apercevoir.

Pour comprendre l’artiste, il faut se plonger dans l’histoire d’ une famille.

Là, vous avez déjà compris que cette expo m’a séduite par cet angle d’approche qui m’est si précieux.

Il faut également se plonger dans l’histoire de la communauté juive britannique du 19e siecle ( et j’en profite pour dire que si, d’une manière générale, vous avez des recherches à faire dans les archives juives britanniques, le Jewish Genealogical Society Of Great Britain est l’organisme qu’il vous faut ! ) , dans ce sud londonien qui n’est pas l’endroit tendance qu’il est maintenant et qu’il faut imaginer ce que représente quitter sa Russie natale pour venir trouver une vie meilleure en Grande-Bretagne.

Amy, c’est l’histoire d’une survivance, d’une volonté de vivre à fond, parfois trop fort,parfois trop vite. De peur qu’elle ne s’échappe. Dans l’exposition, « Amy Winehouse » qui remet fort bien en contexte le terreau sur lequel a poussé Amy, son succés fulgurant et les souvenirs qui en resteront. Les pièces exposées, comment ne pas fondre devant son arbre généalogique ? (mention spéciale pour le commissaire Bruno Benvindo), tout comme les nombreuses photos d’enfance, ses disques et ses vetements sont autant de rappel de sa vie et de son héritage.. Pour un peu,on pourrait la croire prés de nous, qui va attraper ses chaussures au vol, prendre sa guitare si spéciale et entamer un mini-concert. Une réflexion sur nous-même et sur la société par la vie d’un grand talent trop vite disparu. Ce qu’Amy dit de nous et le message qu’elle nous adresse.

Vivre à fond et vivre passionnement , c’est aussi tres symboliquement le message que le Musée Juif a voulu nous faire passer en faisant venir cette exposition. Puissions nous garder ce message et le rendre vivant à notre tour.

L’ Expo est à voir jusqu’au 16 septembre 2018 au Musée Juif de Belgique

( Rue des Minimes, 21 à 1000 Bruxelles)

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Deux soeurs séparées se retrouvent !

Tonny en Australie et Janny aux Pays-Bas ne savaient pas qu’elles avaient un papa en commun. C’est un hasard extraordinaire et l’aide de la généalogique génétique (et de MyHeritageDNA ) qui a fait qu’elles se sont retrouvées et qu’elles ont fait de la place dans le coeur de chacune pour l’autre.

Une histoire extraordinaire que je vous propose de voir ici :

En route pour RootsTech 2018!

J’ai eu le grand honneur d’être invitée à participer à l’édition 2018 de RootsTech  comme ambassadrice au côté de collégues généalogistes!

Alors, RootsTech, c’est quatre jours au service de la généalogie : des conférences, des ateliers, des séminaires, des réunions, des réflexions, des rencontres et des découvertes dans le monde généalogique mais Roots Tech c »est tellement plus que ca : C’est une aventure humaine extraordinaire au coeur d’une passion commune : celle de découvrir l’histoire de nos ancêtres et de les transmettre! J’ai déjà hâte d’y être!

Vous trouverez sur ce blog des articles réguliers jusqu’à et pendant ( et après ! ) l’évènement ainsi qu’une chouette surprise ! A très vite !

Challenge A-Z 2017 : J….

Un « J » un peu spécial car il va mettre à l’honneur une généalogiste dont j’apprécie particulièrement l’approche de travail sur le fond et sur la forme.

J comme Judy. Judy G. Russell est son nom. Et Judy, la voici…

( (c) Judy G Russell-The Legal Genealogist (TLG)- Reproduction avec son aimable permission )

Judy une généalogiste américaine qui sillonne le pays en donnant cours, séminaires et conférences et dont l’angle d’approche et d’analyse est le droit. L’évolution légale des familles, les trouvailles dans les jugements, les attendus, les décisions judiciaires et plus particulièrement la place des femmes à travers l’évolution de l’appareil judiciaire (principalement) américain et dans les applications des lois font des recherches de Judy à la fois un outil précieux pour décrypter les sociétés d’hier et d’aujourd’hui mais également un délice à lire et à écouter. J’en retire toujours quelque chose et j’aime beaucoup son méthodisme, sans chipotage et sans extravagance et sa façon d’aller rechercher des exemples judiciaires pointus pour soutenir l’analyse de la place des femmes, qu’elles soient célibataires, épouses, mères ou veuves dans la société nord-américaine.  Je retire toujours un enseignement ou quelque chose d’intéressant de ses analyses pointues et avisées comme en témoigne les échanges que nous avons pu avoir autour de l’affaire « Delphine Boël » . Judy est également passionnée par la question du Copyright en généalogie et par les questions de propriétés intellectuelles.

J’ai été trés heureuse également de bénéficier de ses éclairages concernant une décision de la Cour Suprême des Etats-Unis impliquant de lointains cousins Cappaert !

J’ai eu l’honneur d’assister à l’une de ses conférences en février dernier, à Roots Tech et de pouvoir passer un moment avec elle ce jour là. En discutant, Judy a mis l’emphase sur l’importance du décryptage des décisions de loi et sur l’importance qu’il y a à mettre en avant ces femmes concernées des décisions de justice, bien souvent avec le mauvais rôle et réintegrer ces sources dans une étude socio-économique du moment concerné.

J’espère que vous aurez autant de plaisir que moi à la lire (en anglais) et à découvrir les belles photos de voyage ( « vue du bureau du jour ») qu’elle poste régulièrement au gré de sa participation aux nombreuses conférences généalogiques organisées dans le pays !

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et comme J rime aussi avec Justice, voici une vue du Palais de Justice de Bruxelles, mastodonte éternellement en travaux, et dont la construction a commencé en 1866 !  ( et où sont conservés les doubles d’Etat-Civil dont une partie va déménager bientôt, on en reparle ! )