Deux vaisseaux fantômes

Il est des moments où l’actualité fait dramatiquement écho à des recherches historiques en cours ou à des anniversaires-clé et ironie du sort c’est encore le cas aujourd’hui alors que l’on s’apprête à commémorer l’anniversaire du naufrage de l’ « insubmersible »  Titanic avec le naufrage du Costa Concordia au large des côtes italiennes le vendredi 13 janvier 2012 et dont on ne connait pas encore le nombre total de victimes.

Une des premières information disponible faisait état d’un récif ayant déchiré la coque de l’immense navire et tout de suite les comparaisons avec le plus célèbre naufrage au monde,celui du Titanic en 1912 ont fusé tant de la part des victimes et témoins directs de la catastrophe que des médias relatant l’évènement.  Or, si la catastrophe italienne fait penser au drame du Titanic, ce n’est pas tant dans les circonstances précises que dans le fait du naufrage lui-même et ceci peut trouver sa cause dans les représentations du naufrage du Titanic dans le grand public, pensons simplement au film multi-oscarisé de James Cameron sorti en 1997 et ayant réuni plusieurs millions de spectateurs.

Bien sûr, ce film n’aurait jamais été réalisé si le mythe du Titanic n’avait pas été déjà bien présent dans la culture occidentale (jusque dans la propagande de guerre nazie, voir ici et pour les recherches des liens entre Histoire et Cinéma,j’en refere à l’excellent travail de Marc Ferro) et continue d’ailleurs de l’être,la preuve étant la vente en avril prochain de près de 5000 objets liés au Titanic (ici) ou l’organisation par les archives britanniques d’une journée d’étude le 14 avril prochain avec notamment un chercheur descendant d’un membre d’équipage du dit bateau que vous pouvez d’ailleurs écouter (Infos et inscriptions ici)

Concernant la vente aux enchères évoquée ci-dessous, on peut se poser la question de l’historien face aux  divers objets mis en vente et faisant eux aussi partie des sources qui sont la base d’un travail historique. Il est heureux de noter que dans un souci d’éviter la dispersion de ces objets,ceux-ci seront vendus en un seul lot.

Un naufrage n’est pas l’autre

Si le Costa Concordia fait actuellement les gros titres,il y a pourtant fort à parier que son iconographie sera moins forte que celle de son illustre et funeste prédécesseur. Plusieurs raisons à cela : un siècle n’est pas l’autre. les moyens de communications de nos jours permettant en un temps record de diffuser des images,vidéos et témoignages des rescapés là où il fallu plusieurs jours à l’information pour faire le tour du monde en 1912. Il s’agissait au début du siècle dernier d’une certaine prouesse technique dont on avait grand cas pour son premier,et dernier,voyage et qui fut mise à mal par l’échec de sa traversée et de ses investisseurs alors que voyager sur un bateau de croisière de nos jours seraient plutôt synonyme de banalité, malgré le « toujours plus » mis en avant dans une industrie du tourisme plus concurrentielle que jamais. La localisation de la catastrophe joue aussi : dans les icebergs de l’Atlantique Nord pour l’un, à quelques centaines de mètres des côtes pour l’autre, ce qui a d’ailleurs certainement permis à des survivants de s’en sortir mais au Titanic de rentrer dans le mythe d’un navire de rêve prisonnier des glaces arctiques.

Et pourtant, Le nombre de passagers du Costa Concordia si l’on en croit la presse est d’au moins le triple de celle du Titanic ce qui laisse à penser que ce n’est pas le nombre de victime qui crée le mythe mais bien peut-être leur statut social bien que peu de chose filtrent à ce sujet concernant le Costa Concorda. Il est en tout cas connu que le Titanic transportait des personnalités de la haute société comme John Jacob Astor et Margaret Brown pourtant,c’est l’histoire d’amour d’un « troisième classe » avec une Lady « de première » qui fit le succès du film de Cameron.

On en sait un peu plus sur le nombre de passagers :

2228 personnes à bord dont :

337  en première classe

285 en seconde classe

721 in troisième classe,principalement des émigrants vers les Amériques.

885 membres d’équipage. (1)

De toutes ces personnes, seul 705 survécurent. Dans le cas du Costa Concordia, la proximité des côtes,l’arrivée des secours aura permis de réduire le nombre de décès (6 selon les dernières informations)même si,bien sûr,ce seront toujours des victimes de trop dans des circonstances atroces.

(1) 

Mais qui suis je ?

Cher lecteur, tu dois te demander qui est l’auteur de ce site et surtout comment celle-ci est tombée,comme Obélix,dans le chaudron généalogique. Voici des réponses qui j’espère te satisferont.

Mon nom est Marie Cappart, je suis née en 1975,mariée et maman de deux adorables enfants.

Toute petite,je me rappelle poser plein de questions à ma grand-mère maternelle qui me gardait souvent sur son passé, sa vie comme petite fille puis comme femme mariée pendant la seconde guerre mondiale, j’avais déjà élaboré un petit arbre qui me permettait de « replacer » toutes ces personnes auxquelles elle faisait référence. Adolescente, je me suis rendue pour la première fois aux archives générales du Royaume, très impressionnée par l’infrastructure et surtout par le fait que « mes » ancêtres étaient à portée de main, je ressentais déjà un lien très fort avec cette matière. Et c’est cet attrait vers la généalogie et vers l’Histoire qui m’ont amenée à entamer des études d’Histoire à l’Université Libre de Bruxelles (ULB) , j’en suis sortie toujours aussi mordue d’ancêtres et avide de faire partager mon savoir et ce malgré le fait que la généalogie et l’histoire des familles soit le « parent pauvre » de cette science (mais j’y reviendrais). Pour toujours rester « au jus » et apprendre des nouvelles choses, ce que j’adore faire, je m’inscris régulièrement à des stages et formations, ce qui m’a notamment permis d’obtenir le certificat du cours « Using the VictorianCensus: A Practical Course for Family and Local History » organisé par le service de formation continue de l’Université d’Oxford ainsi que de suivre une formation organisée par l’institut Pharos sur les registres paroissiaux britanniques.

Me voilà donc plus motivée que jamais et pressée de partager avec vous toutes ces belles découvertes et de mettre mes savoirs à votre disposition ! N’hésitez donc pas à me consulter pour toute recherche dans les archives en Belgique,aux Pays-Bas,dans le nord de la France et au Royaume-Uni .

J’effectue également des missions de consultances pour les médias nationaux (RTBF) qu’internationaux (BBC) ainsi que des visites sur mesure, des ateliers et conférences.

Les articles et photos de ce blog sont soumis au (c) et ne peuvent être reproduit sans autorisation expresse de l’auteur.

Welcome ! Bienvenue ! Welkom !

 

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Quoi de plus opportun comme date que l’an neuf pour écrire le premier billet de ce site ?

Outre une présentation de mes activités d’historienne et de généalogiste,vous trouverez sur ce site mes réflexions et partage d’informations sur ces sujets de prédilection et tout ce qui s’y rapporte (Archivistique,Paléographie,Histoire Locale et Patrimoniale….) de plus qu’un regard porté sur tout ce qui se passe en Grande-Bretagne sur tout ces sujets. Pourquoi la Grande-Bretagne ? Parce que c’est le pays d’une partie de mes ancêtres, pays dont je me sens extrêmement proche et dont j’ai appris à fréquenter les endroits de recherches et à utiliser les outils particuliers de recherche.

Je suis toujours ouverte au débat et à la discussion donc n’hésitez pas à laisser un mot ou à échanger mais toujours dans le respect de l’autre et du débat. C’est un point essentiel de la « netiquette » que je tiens à mettre en avant dans les échanges.

N’hésitez pas non plus à me contacter pour de plus amples renseignements concernant mes activités, je serais ravie de vous répondre !

Bienvenue donc, et longue vie à ce site !

Marie Cappart

hist.defamilles@gmail.com