Waterloo est, en 1815, un champ de bataille qui voit s’affronter les troupes napoléoniennes à l’armée alliée. Des femmes, parfois des enfants, accompagnent les troupes. Moins les femmes d’officiers, qui restent sur Bruxelles attendant dans l’angoisse des nouvelles que des cantinieres ou tout simplement des épouses, autorisées à suivre et à s’installer à distance du champ de bataille. Parmi elles, des femmes, enceintes, qui accoucheront dans les heures qui suivront la bataille. Si le cas d’Isabella Fleura Waterloo Deacon est bien connu car elle a reçu au baptême le nom de la bataille en héritage malgré que sa naissance n’aie pas été enregistrée à Waterloo mais bien au Sri Lanka, on sait moins par exemple qu’un Georges Miller nait « sur les plaines de Waterloo » comme en témoigne ces informations retrouvées dans les recensements britanniques à son sujet :
(c) Ancestry
Ann Kirby, vivant en 1861 dans le Middlesex est également signalée comme née à « Belgium, Waterloo » en 1815. D’autres enfants, ne sont pas nés à Waterloo ni même en Belgique mais leurs parents ont jugé bon de rendre hommage à la bataille en leur donnant ce prénom. Nous avons ainsi un Waterloo Hatton né dans le Worcestershire ou une Sophia Waterloo Mills née dans le Middlesex….
A noter qu’il n’y a pas que des enfants baptisés Waterloo ou nés sur le champ de bataille au moment de celle-ci, la bataille de Waterloo a également donné son nom à 124 endroits à travers le globe. En Sierra Leone par exemple ou au Quebec!
The famous farm was an important place for British troops who suffered several attacks to the farm by the french army during the battle of Waterloo. That’s why the farm ,located some yards (or maybe a mile to the least) from where the Lion Mount now stands has become quite a symbol to many attached to the history of the battle. After the battle, the farm itself was in ruins. In the immediate hours post-battle : it was a sight : casualties and wounded, ruins, smoke from the muskets, a war scene and what a dreadful one! Some stones of the farm were later used to build l’ « Hotel des Ruines », Waterloo tourism was very high in the years after as it is now, but the farm kept its former purprose,a private Brabant farming property, until the late 20th century. The premises then were passed in the hands of the « Intercommunale 1815 », managing the battlefield. It’s on HRH The Duke of Wellington and their impulse but helped and funded by British help and charities that the site is now totally renewd. The works started years ago and the rehabilitation of the site was led by Project Hougoumont http://www.projecthougoumont.com
The official ceremony of reopening’ll take place tomorrow in the presence of Prince Charles and Princess Camilla as well as local officials and various dignitaries. It will now be completely dedicated to the memory of the battle, fully integrated in the visits offered to the visitors (when I can remember that as youngster we could only see the farm from a distance, not to disturb the owner) and I’m so thrilled to discover the place soon with his new face and new historical explanations on a very important part of the developping of that very special day of history.
Hougoumont farm underwent great work and awaits visitors to share the history of the farm
En termes de retentissement international, la bataille de Waterloo, c’est sans doute plus que l’Atomium, la Grand Place de Bruxelles et le Manneken Pis réunis. Waterloo, c’est le nom de ville le plus répandu au monde. Un titre de chanson repris par les fans d’Abba du monde entier. Waterloo est LA bataille
dont tout le monde a entendu parler, celle à côté de laquelle on ne peut passer, celle qui a fait chuter pour de bon Napoléon et celle qui est labellisée « la plus grande défaite de l’histoire de France » (désolée, mes clients français chéris 😉 ) Et pourtant que connaît l’immense majorité des gens de l’histoire de cette bataille ? Pour en savoir plus, à l’aube du bicentenaire de la Bataille, rien de tel qu’un film sur le sujet pour nous éclairer.
C’est le 28 mai 2014 que sortira dans les salles de cinéma le très attendu « Waterloo, l’Ultime Bataille ». Une production Les Films de la Mémoire, avec la RTBF et ARTE en coproduction , le film retrace les heures de la bataille à travers l’oeil de ceux qui l’ont vécu directement et au plus près : les soldats de troupe,les officiers, les chefs parmi lesquels évidemment Napoléon mais aussi le Duc de Wellington et Blücher. Par la souffrance des soldats, par les difficultés du terrain et de la météo, mises en avant, on ressent excessivement bien ce qui a pu être le vécu de ces hommes dont on a souvent une image d’Epinal. Et si la réalisation d’un film historique, sans sources filmées, n’est jamais aisée et peut s’avérer un terrain glissant, la boue de Waterloo n’aura pas eu raison de « l’Ultime Bataille » qui reprend de façon impressionnante les moments forts de la Bataille, appuyé par les compétences d’historiens et de spécialistes de ce qui reste comme le conflit napoléonien le plus connu et le plus repris dans la littérature de fiction ou scientifique. A noter,que certains films ou documentaires historiques se basant parfois sur des images filmées peuvent passer complètement à côté de leur cible, du moins pour un public averti,bien que s’appuyant sur du matériel à disposition mais qu’à contrario, il est tout à fait possible, et ce film le prouve, de faire un film historique sans sources filmées et sans transiger sur le fond. Amateurs d’anachronismes, passez votre chemin.
Avec l’aide de plus de 3000 figurants pour coller au plus près à la réalité de la bataille, ce film a été intégralement réalisé, par Hugues Lanneau*, sur le site même du champ de bataille grâce à une collaboration avec les autorités locales,régionales,fédérale et européenne et l’asbl Waterloo 1815. Cette réalisation,aussi locale que possible est à souligner dans un monde où il serait tout à fait possible de recréer une ferme d’Hougoumont artificielle à des milliers de kilomètres de sa situation réelle. Pour plonger le spectateur dans l’ambiance,rien de tel que de reprendre les paysages et le contexte dans lequel la bataille s’est vraiment déroulée.
« Waterloo, l’Ultime Bataille » décortique également de façon précise la manière dont Napoléon a su construire sa propre légende, en réécrivant à son avantage l’histoire de la bataille…Très instructif et éclairant sur la façon dont la légende de Waterloo s’est crée. Il fallait un successeur au « Waterloo » de Bondartchouk, grandiose mais ayant quelque peu vieilli, plus de 40 ans au compteur tout de même, et ne correspondant aux critères de vision de spectateurs de 2014. Ce successeur a été dignement trouvé en l’oeuvre d’Hugues Lanneau qui retrace de main de maître les heures terribles de juin 1815 dans nos plaines du Brabant Wallon.
N’attendez pas 2015 ! N’attendez pas le Bicentenaire** pour aller voir le film. Courrez-y dés sa sortie. Pour voir la bataille d’un autre angle et surtout si vous pensez tout savoir sur celle-ci !
Le film est à voir dans les salles suivantes dés le 28 mai 2014 :
Bruxelles haut de la ville Vendôme
Bruxelles bas de la ville Aventure
Liège Le Parc & Churchill
Namur Eldorado
Charleroi Cinépointcom
Waterloo Wellington
Braine l’Alleud Imagibraine
Verviers Cinépointcom
Louvain La Neuve Cinescope
Luxembourg Utopolis
Gand Sphinx
Malines Utopolis
Turnhout Utopolis
* A qui l’on doit le grand « Modus Operandi ».
** dont nous reparlerons très bientôt bien évidemment.
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