30 years from now, the Heysel/Heizel disaster….

Heyzel drama (c) -Reuter

 

Another sad commemoration this week is the one of the Heyzel disaster of 1985 where 39 people died, many were wounded and thousand were shocked.  The important match opponing Liverpool FC and the Juventus of Turin who took place at the Heyzel stadium in Brussels was classed at risk long before it took place but nobody expected this to happened. A general fight broke out in tribune Z, normally used for neutral supporters but full of italian supporters. People were tramped, crushed and pushed. Journalists on the scene talked of « war theatre ». Those of the public trying to flee the scene,often fathers with children,were literally walking on bodies. A good part of the stadium was too far to see what was going on in fatal tribune Z and were totally unaware of the drama unfolding. Even with such events going on, the game was played as there were fears of more dangers if the match was cancelled and the stadium fully evacuated. Most shocking to many was the joyful reaction of Michel Platini as he scored in such terrible circumstances.

Just like the Innovation disaster in 1967 for shops, this drama has totally changed the way football matches and crowd managing was organised in Belgium. The name of the stadium was changed in 1995 to Roi Baudouin/Koning Boudewijn but a commemoration plaque unveiled to never forget.

30 years from now, the disaster is still in all memories, especially the British community in Belgium. For the commemoration of the 25th year, Liverpool FC chaplain, Bill Bygrove, made this address to the representant of Juve and it’s so well written that I can’t resist copying it here from Liverpool FC website :

« We can’t change our history or dry up all our tears. We cannot solve the mysteries still unanswered down these years. But we can, for all our children’s sake and for the 39, build a monument of friendship that will stand the test of time. It is estimated the average person can live 40 days without food, five days without water, eight minutes without air, but only one second without hope. The anthem of this club is ‘walk on with hope in your heart’. We would ask you to express to those who continue to walk many miles with sorrow that they should walk on with hope in their heart. And from this club, to your club, to our friends in Italy, please say ‘You do not stand alone, you do not grieve alone and you do not walk alone. »

A Belgian TV video is to see at http://www.sonuma.be/archive/le-drame-du-heysel

And if the sports archives is of interest to you and your family history, the place to go to consult Belgian sport archives is the Sportimonium in Hofstade even if the Royal Library also have a huge collection of books and informations on clubs and championships of all kind. Newspapers collection also to consult at the Royal Library or more and more online is a good source too for matches reports and teams compositions, even at a less important leveL Several years ago, the States Archives of Belgium did set up « Gooaal! » , a exhibtion on Belgian Football, the archives of the Belgian Football Association are kept at the Archives, and this exhibition is still to see online at http://goaaal.arch.be/index.php?l=fr.

 

Des racines et des diables

Qu’on soit fan de foot ou pas, on n’y échappe pas : la coupe du Monde monopolise l’attention des médias et du grand public pendant un mois. Cette année, et c’est une première depuis douze ans, la Belgique s’est qualifiée et envoie ses « diables rouges » au Brésil. Pour l’occasion, j’ai eu envie de revenir sur l’histoire de l’équipe, sur une petite étude patronymique des heureux élus envoyés à Rio et une légère évocation des liens qui lient la Belgique avec le pays hôte de cette compétition sportive.

L’équipe nationale belge fut crée au début du XXe siècle et disputa son premier match officiel en 1904. En 1914, l’équipe se fait battre par la hollande puis la guerre vient interrompre la compétition. Le sport reprit vraiment ses droits en 1920 avec la victoire de l’équipe nationale lors des jeux olympiques d’Anvers. Le football belge connu un passage à vide lors des années 60 à 80 laissant la place de choix aux équipes britanniques extrêmement douées à l’époque.

En 1986, l’équipe atteint les demi finale mais chutent devant l’Argentine de Diego Maradona. Ce résultat, le meilleur depuis la création de l’équipe déclenche des manifestations de joies de la population notamment sur la Grand Place de Bruxelles.

http://www.sonuma.be/archive/les-diables-rouges-acclames-sur-la-grand-place

Des diables noir-jaune-rouge mais de partout !

Si la principale caractéristique d’une équipe nationale est d’être l’ambassadeur sportif d’un pays, les diables viennent de partout. partout dans le pays mais également du monde entier. Si l’on se limite à une étude patronymique basique et absolument pas exhaustive, on peut remarquer que Vertonghen , Mertens,De Bruyne  sont des patronymes que l’on pourrait qualifier de « néerlandophones » mais il faut y regarder de plus près, dans les prénoms attribués,pour deviner une quelconque’appartenance, très relative d’ailleurs car ils sont tous bilingues, linguistique du joueur. En effet, en matière de patronyme il se peut tout à fait qu’un « diable » porte un patronyme néerlandophone mais qu’il fasse partie des descendants d’immigrés internes flamands venus trouver du travail,souvent dans les mines ou l’industrie lourde wallonne. L’inverse est vrai aussi :  le nom de famille de Steven Defour,néerlandophone,pourrait plutôt être qualifié de « francophone », similaire à « Dufour ».Le patronyme d’Alderwereild rappelle lui plutôt de possibles origines germaniques même si Toby, le défenseur de l’équipe des diables dans cette compétition brésilienne, est né à Wilrijk.

Et si Fellaini , Lukaku et Origi jouent maintenant au ballon rond dans les plus grandes équipes internationales,  c’est en Belgique que leurs familles ont décidé un jour de s’installer et c’est en Belgique qu’ils ont grandi et qu’ils ont fait connaissance avec le sport dont ils ont fait un métier. Ce fut également le cas de la famille d’Enzo Scifo comme en leur temps des frères Mpenza.

Vincent Kompany, le capitaine actuel de l’équipe, né en Belgique d’un papa originaire du Congo et d’une maman ardennaise, est un talentueux échantillon de cette Belgique riche d’échanges et de cultures diverses et si on parle de patronyme,soulignons aussi que le très flamand patronyme Vanden Borre a,lui aussi,des origines métissées.

L’entraîneur actuel,Marc Wilmots,qui servi chez les diables de 1990 à 2002, est un typique exemple du porteur de patronyme « flamand » installé en Wallonie mais on pourrait dire la même chose de ; l’ancien entraîneur,Robert Wasseige,portant,lui,un patronyme caractéristique de la région liégeoise.

Une bonne façon d’en apprendre plus est d’aller voir l’expo virtuelle organisée par le site des Archives Générales du Royaume sur base de l’expo réelle organisée rue de ruysbroeck et disponible sur http://goaaal.arch.be/

Quant à l’histoire qui lie Belgique et Brésil, elle est surtout basée sur de l’immigration économique et religieuse remontant au XVIe siècle et n’ayant jamais cessé de croître jusqu’à atteindre son paroxysme au XIXe avec de forts investissements belges dans des companies brésiliennes. Si les villes comme Sao Paolo accueillirent des , la Belgique ne fut pas en reste et accueillit des scientifiques brésiliens de tout le pays. Lors de la première guerre mondiale, le Brésil organisa des actions de soutien à la Belgique. En espérant  que ce billet portera chance aux diables dans leur compétition 😉

Du Foot et Des Archives, bienvenue à l’Euro !!!

La compétition européenne de football bat son plein et c’est l’excellente occasion pour moi de vous parler de l’exposition « Goaaal » qui se tient actuellement aux Archives Générales du Royaume, rue de Ruysbroek à Bruxelles.

http://goaaal.arch.be/index.php?l=fr

 

Vous y trouverez affiches, documents et photos liées à l’histoire du football en Belgique,sans oublier le grand souvenir de la qualification des « Diables Rouges » pour les quarts de finale de la coupe du monde à Mexico en 1986 !

Certes la Belgique n’est pas qualifiée mais c’est le moment idéal pour découvrir les archives du football, souvent négligées  comme celles de tous les sports en général et les pistes que celles-ci pourraient donner  pour éclairer la vie d’un ancêtre sportif,qui sait ? Si vous vous mettez en chasse d’un aieul(e)  footballeur ou tennisman, ne négligez pas non plus les pages des journaux locaux ainsi que les annuaires et autres almanachs !

(c) Oldschoolpanini.com