Nouveaux horaires d’ouverture des Archives Générales du Royaume…

…et des dépots dans les provinces à partir du 1 janvier 2017.

« Nouveaux horaires à partir du 1er janvier 2017

« De nouveaux horaires seront d’application dans les salles de lecture des Archives de l’État, sur base d’une approche différenciée en fonction des dépôts. Cette décision est due à un rétrécissement des budgets, à la baisse des effectifs et à des divergences entre certains besoins régionaux ou locaux.

La réduction des horaires d’ouverture n’entraînera pas pour autant une diminution du service public. Les jours de la semaine où la salle de lecture est fermée les Archives de l’État restent à disposition (par téléphone ou e-mail) pour faire des recherches ou répondre à des questions et l’établissement continuera bien entendu à ouvrir les archives à la recherche, à les numériser, à organiser des événements, à alimenter le moteur de recherche http://search.arch.be, etc. Les visiteurs des salles de lecture qui n’auraient plus la possibilité de mener leurs recherches suite aux nouveaux horaires sont invités à prendre contact avec le chef de service du dépôt concerné.
BRUXELLES

Archives générales du Royaume

Du mardi au vendredi : de 8h30 à 16h30.
(en juillet et en août : du mardi au vendredi, de 9h à 12h et de 13h à 16h30).
Fermé le lundi, samedi et dimanche, jours fériés et jours de récolement.

Archives générales du Royaume 2-dépôt Joseph Cuvelier

Du mardi au vendredi : de 9h à 16h30, de préférence sur rendez-vous par e-mail s’il s’agit de votre première visite.
(en juillet et en août : du mardi au vendredi, de 9h à 12h et de 13h à 16h30).
Fermé le lundi, samedi et dimanche, jours fériés et jours de récolement.

Archives de l’État à Bruxelles (Anderlecht)

Du mardi au vendredi : de 9h à 16h30
(en juillet et en août : du mardi au vendredi, de 9h à 12h et de 13h à 16h30).
Fermé le lundi, samedi et dimanche, jours fériés et jours de récolement.

Archives du Palais royal

Du mardi au vendredi, sur rendez-vous : de 9h à 12h15 et de 13h30 à 16h30.
En raison du contrôle d’accès et d’un nombre limité de places assises, un rendez-vous doit être convenu au préalable avec l’archiviste par e-mail ou par lettre. La salle de lecture des Archives du Palais royal ne dispose, par ailleurs, pas de salle de lecture numérique.
Fermé le lundi, samedi et dimanche, jours fériés et jours de récolement.

CegeSoma

Du mardi au vendredi : de 9h à 16h30.
Fermé le lundi, samedi et dimanche, jours fériés et jours de récolement.

WALLONIE

Archives de l’État à Arlon, Archives de l’État à Liège, Archives de l’État à Mons et Archives de l’État à Namur

Du mardi au vendredi : de 9h à 16h30.
(en juillet et en août : du mardi au vendredi, de 9h à 12h et de 13h à 16h30).
Le 1er samedi du mois (samedis 7 janvier, 4 février, 4 mars, 1er avril, 6 mai, 10 juin, 2 septembre, 7 octobre, 4 novembre, 2 décembre 2017) :
de 9h à 12h30 et de 13h à 16h. La consultation de documents originaux le samedi se fait uniquement sur réservation par e-mail ou par téléphone, au plus tard le vendredi à 13h.
Fermé les lundis, samedis (excepté le 1er samedi du mois), dimanches, jours fériés et jours de récolement.

Archives de l’État à Eupen, Archives de l’État à Louvain-la-Neuve, Archives de l’État à Saint-Hubert et Archives de l’État à Tournai

Du mardi au jeudi : de 9h à 16h30.
(en juillet et en août : du mardi au jeudi, de 9h à 12h et de 13h à 16h30).
Fermé les lundis, vendredis, samedis et dimanches, jours fériés et jours de récolement.

FLANDRE

Archives de l’État à Anvers-Beveren, Archives de l’État à Bruges, Archives de l’État à Gand, Archives de l’État à Hasselt et Archives de l’État à Louvain

Du mardi au vendredi : de 9h à 16h30.
(en juillet et en août : du mardi au vendredi, de 9h à 12h et de 13h à 16h30).
Fermé le lundi, samedi et dimanche, jours fériés et jours de récolement.

Archives de l’État à Courtrai

Mardi, jeudi et vendredi : de 9h à 16h30.
(en juillet et en août : mardi, jeudi et vendredi, de 9h à 12h et de 13h à 16h30).
Fermé le lundi, mercerdi, samedi et dimanche, jours fériés et jours de récolement. »

Vous voilà prévenus ! 🙂

Bruxelles : Les journées du Patrimoine 2015 sont là !

Ce sont les journées du Patrimoine ce week end à Bruxelles, de même que la journée sans voitures, dimanche. Sous le thème  » Ateliers, usines et bureaux », plusieurs rendez-vous à ne pas rater : visites, promenades et ateliers sont organisés tous le long du week end mais pour les généalogistes, j’ai choisi trois endroits qui sont essentiels dans les recherches :

Le premier est le Dépot des archives de l’Etat-Cuvelier. Ce dépot situé en plein coeur de la ville, Rue du Houblon, préserve et inventorie les archives contemporaines principalement de justice, des dommages de guerre, du Congo et d’entreprises privées. Ce dépot est abrité dans l’ancien batiment des papeteries générales belges – Éditions Haseldonckx & Cie       La construction du batiment date de 1912.

Le second, c’est le CEGESOMA ( Centre d’Etudes Guerres et Société) ainsi que le service Victimes de Guerre de la Direction Générales dont les bureaux sont situés Square de l’aviation à Anderlecht dans un batiment Art Nouveau absolument extraordinaire. Le CEGESOMA protège et fait connaitre des collections les plus interessantes les unes que les autres sur les deux guerres, les périodes menant à celles-ci et les dossiers personnels des civils victimes de ces guerres. Il est à noter que le CEGESOMA s’occupe également d’une importante collection d’images et de son, de même que de l’organisation réguliére de conférences, activités et séminaires dont l’agenda se retrouve sur son site http//:www.cegesoma.be

(Vue de l’intérieur du CEGESOMA)

Le troisième, et l’ordre n’a aucune espèce d’importance, ce sont les Archives de la Ville de Bruxelles ( dont j’ai déjà évoqué l’importance ici et ) .   Situées Rue des Tanneurs, dans le quartier populaire des Marolles et plus précisèement dans les anciens magasins  , les archives de la ville installées dans les anciens magasins Waucquez (manufacture de tissus) vous permettent d’en apprendre plus sur la capitale belge, son évolution, son urbanisme mais surtout ses habitants à travers notamment la collection des registres de population ouvert gratuitement à consultation jusqu’en 1920 !

Si vous pensez que vos ancêtres sont passé par Bruxelles, c’est le lieu qu’il faut impérativement visiter ! Plus d’informations sur http://www.bruxelles.be/artdet.cfm/4445

Petite précision d’importance, ce week-end, les visites seront consacrées aux batiments et à leur présentation mais les collections ne seront pas directement consultables. Par contre, c’est un excellent moyen de faire connaissance avec le fonctionnement de ces institutions pour s’y rendre par après !

Bonnes visites !

http://visitbrussels.be/bitc/BE_fr/journees-du-patrimoine.do

Les archives de la Ville de Bruxelles mises à l’honneur lors de la Nuit Blanche 2013

C’est la nuit. Bruxelles dort. Tout Bruxelles ? Non, dans un dépôt d’archives, des aventuriers tentent de sauver les précieux documents…
Dans le cadre de la Nuit Blanche 2013, une animation-jeu intitulée « Raiders of the Lost archives » était organisé rue des Tanneurs dans les splendides bâtiments rénovés abritant les archives de la Ville de Bruxelles.
Outre la bonne idée du concept « Nuit Blanche » d’investir le temps d’une nuit des lieux habituellement fermés depuis longtemps ou inhabituels et d’impliquer les bâtiments publics dans l’accueil de musiciens, comédiens et autres plasticiens , ce fut une excellente idée de faire passer le parcours par les archives de la ville de Bruxelles et de présenter ces archives au grand public.
Des comédiens accueillaient les visiteurs et leur proposait un parcours original à la rencontre des archives. Ce parcours permettait à monsieur et madame tout le monde d’être confronté à la fragilité des archives et à la nécessité de les conserver et de les protéger. Il confrontait également avec fun et humour les citoyens au fait que leurs souvenirs et leurs relations à la ville sont également des archives.
J’avoue être arrivée sur place avec un certain à-priori. Cette « installation » artistique n’allait-elle pas tomber à côté de la plaque ? Les organisateurs, allaient il pouvoir transmettre cet amour des archives qui nous animent tous et cette urgence de les préserver ? Si je n’en étais pas sûre en entrant, j’en suis sortie complétement convaincue ayant fait connaissance avec YENDVA3, organisation de jeux gardant en ligne de mire une vision sociale, historique et bien évidemment artistique ! Le Hall d’entrée des archives ne désemplissait pas et cela devait faire longtemps que « le bel escalier » avaient vu autant de monde à ses pieds. Accueilli par un guide plus vrai que nature qui nous invitait à une petite exposition expliquant la fragilité des archives, les visiteurs étaient invités à se joindre en équipe (encore merci à la mienne, go team !) afin de répondre aux indices et de trouver ,comme les pièces d’un puzzle mais muni d’une lampe de poche, un bout d’histoire de la ville non sans avoir échangé un souvenir lié à la ville avec une archiviste plus vraie que nature 😉 A la fin du parcours, les participants étaient invités à se filmer recréant la scène d’histoire retrouvée dans la mise en scène de leur choix (danse, théâtre, interpellation des passants…) et à poster le tout sur un réseau social bien connu. J’ai particulièrement apprécié cette initiative qui mêlait jeu à sujet sérieux, lieu académique à grand public. Cette forme devrait être soutenue et encouragée. Ce n’est pas parce que nous travaillons sur des archives quelle qu’elles soient que nous devons forcément nous ennuyer ou faire passer notre métier pour une pratique rébarbative auprès des citoyens lambdas !
Seul petit bémol à cette entreprise : le fait qu’elle fut victime de son succès, mais peut-on vraiment parler de bémol ? L e public était alors confronté à une liste d’attente assez longue ce qui en découragea certains. On peut également regretter que certaines personnes n’aient pas joué le jeu alors que la mention « interaction » était bien mise en évidence.
Les archives, elles, dormaient paisiblement dans les dépôts en attendant qu’un archiviste-prince charmant vienne les effleurer doucement, dans un jour, dans cinq mois, dans dix ans, mais elles peuvent dormir tranquille.

Le peuple de Bruxelles veille.
009Chuuuut….

http://www.archives.bruxelles.be

http://www.yendva3.com