Les archives, c’est facile…quand on y met du sien.
J’aime les archives locales d’Anvers, appelées FelixArchief du nom de l’entrepôt qui les abrite.
J’aime les lieux, chargés d’Histoire , la vue sur les bateaux depuis la salle des microfilms, les longues tables modernes qui pourtant ne jurent pas avec les boiseries de la grande salle de lecture. Je me sens à l’aise dans ce lieu, il me fait du bien même si parfois je râle de ne pas trouver ce que j’y cherche et que la législation sur les registres de population nous oblige à doubler les démarches dés 1890…
J’aime cette fluidité de navigation entre les archives commerciales, les compte-rendus de procès anciens et les archives glanées sur le vieux quartier juif de la ville.
Alors,oui, c’est Anvers,la belle métropole, il y a des moyens, des batiments , du personnel. C’est limite si les jours de peu d’affluence, vous n’avez pas votre propre préposé, et c’est très agréable.
et il n’est pas facile de mettre en place un même accueil dans des communes plus petites ou avec des moyens .Mais c’est parfois aussi,une question d’etat d’esprit. d’accueil ( les jetons pour les casiers, c’est bien pensé ! les imprimantes attachées aux liseuses aussi ( même si, pour la planète, c’est toujours mieux de prendre une photo, à condition de la sauvegarder)
Quand je sors de ce batiment et que je comptemple la Marina, je me prends à rêver que tous les dépots soient à l’identique, qu’on soit ravis d’y passer la journée même quand nos recherches ne donnent aucun résultats. On peut toujours rêver 😉 ( et encourager les lieux ayant moins de moyens, à garder le sourire malgré tout)