Mal.
Quand nous sommes enfants, si nous sommes bien éduqués, on nous apprend la différence entre le bien et le mal. On ne peut pas taper, pincer, mentir, voler… Voler.
Les archives, hélas, sont également victimes de vol. Les institutions archivistiques sont confrontées à des vols d’archives, de registres, de microfilms (quelle idée!) ou à la dégradation irrémédiable de matériel historique à la valeur inestimable.
Voler.
Récemment , un historien français d’origine, Antoine DeHays* a été inculpé du chef de vol et de recel pour des archives de Washington. Si il y a bien quelque chose qui m’est insupportable, c’est le vol d’archives . Alors oui, ce monsieur doit encore être jugé, et jusqu’à son éventuelle condamnation, il est n’est pas encore reconnu coupable. Mais les élements à charge sont assez accablants, voir entre autre ici.
En volant des documents (pour les revendre ? les conserver ? par maladie mentale ? ) , les criminels
( Désolée, je ne vois pas d’autres mots ! ) privent les institutions archivistiques de sources uniques, précieuses et importantes. Les chercheurs mais également les visiteurs qu’ils soient réguliers ou occasionnels.
Respectez les archives, manipulez-les délicatement, avec toutes les précautions voulues ( et renseignez vous auprès du personnel de salle si vous avez un doute) et n’hésitez pas à rapporter au même personnel, tout comportement suspect dont vous auriez connaissance.